2018 – une de mai…

Mai 2018.

Je propose de remplacer le proverbe bien connu par :

« en mai, pleut ce qu’il te plaît ».

 

En mai, on accompagne (ce qui nous plaît) :

Benjamin Alexandre, auteur (autour !) de Marigny – récit d’un séjour en « maison spécialisée ».

Axel Sourisseau, qui a écrit « le Ravin aux ritournelles », ce qui lui a valu le prix de la Crypte (voir lien sur le nom), et qui vient lire son recueil pendant le festival « MOINS LES MURS » qui se tient à Hagetmau du 18 au 20 mai 2018.

Que de qui.

On a aussi une jolie session très FREE avec Julie PRAT dans le cadre de nos « métaphytions méditasiques », voir du côté du site « dans le décor« .

et un Sourigues en 1/4 têtes.

Publicité

Point

Petit point, août, après deux mois, juin et juillet, plutôt mouvementés, début juin c’était la rencontre avec l’écrivain Christophe Bagonneau à l’occasion du festival Moins les Murs, organisé par les éditions La Crypte, à Hagetmau. J’y reviendrai côté « dans le décor ». Et d’ailleurs, toujours « dans le décor », la participation en juillet au festival « Vagabond’arts » en Ariège, deux fois une heure de musique électrique…

et, en filigrane, le travail d’Erwin Chamard, réalisateur, sur un documentaire autour de l’hôpital Charles Perrens, dans la région bordelaise, pour lequel il souhaite utiliser des extraits de l’album « est »…

Ah oui, et aussi en mai/juin la réalisation d’une musique pour la Médiathèque du Marsan – moi, grand man(it)ouche… La commande était pour 2 mn de musique, mais la vidéo a débordé – d’où une certaine impression de déjà entendu…

https://www.facebook.com/plugins/video.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FMediathequeDuMarsan%2Fvideos%2F1554714534579971%2F&show_text=0&width=560

bientôt le 1er avril

Et voilà, le 2e album de la série « dans le décor » est là, matériellement et à disposition des oreilles attentives (ici).

Un avril tous azimuts, Sourigues / Trenet / impro autour d’une lecture par Marie Cosnay de passages de l’Odyssée mis en images par Jean Harambat, préparation du festival des éditions La Crypte…

On en reparle.

février 2017

Un léger calme sur le front Sourigues entre janvier et mars, opportune page blanche pour la réalisation d’IS, prochain opus de « dans le décor », autour de la performance réalisée en novembre 2016 pour le festival photo de Montélimar. Conception de la pochette, enregistrements, mixage, tout à la maison, manuellement, en quelque sorte. Une histoire d’océans, de déplacements en terres maritimes presque inhospitalières… Encore une histoire, tiens. Objectif mars. Comme dirait Tintin.

A partir de la fin du mois de mars, de nouveau les dates vont reprendre à un rythme qui, qu’on le veuille ou non, va conduire à moins de disponibilité, de temps. Expliquer encore qu’on ne sait pas faire une heure de ça, puis enchainer sur une heure d’autre chose. Les choses prennent du temps à se lancer, les choses, mais de quoi parle-t-on ?

Les choses, quoi.

Sinon, 5 février, quel vent…

IL RESTE DES PLACES

Une fin d’août, de retour de quelques dates avec Alain Sourigues trio, et déjà septembre glisse le bout de son nez par la porte entrebâillée…

Mazette, le 3 septembre, dans le Cercle de Labrit. Un « Dans le décor » le 8, à Toulouse, puis le 18, dans le cadre de la Route des Imaginaires, et plein de concerts avec Mazette courant octobre. Avant de repartir avec Sourigues en Bretagne…

C’est fou comme l’idée des vacances est presque caduque, dans ce métier. « VACANCIES », en anglais, devant un hôtel, ça signifie « il reste des places ».

Un bon programme…

vroum

Accélération, c’est comme ça, c’est le métier qui veut ça, coco, des phases de morne plaine et brutalement, parce qu’on dit forcément oui aux propositions, aux sollicitations – qu’on a avouons-le franchement sollicitées, on se retrouve avec un calendrier + que rempli, ce ne sont pas les Russes qui ont inventé les montagnes mais bon, c’est comme ça, concerts avec Mazette, Sourigues, Jules Box, des interventions (expo Pascal Daudon à Toulouse, la Crypte à Hagetmau), une idée de photos mises en musique pour un festival de photos à Montélimar, une collaboration POSSIBLE avec Fabien Boeuf, une formation « musique à l’image » à Lyon, et tout ça dans les deux mois.

Vroum.

Regarde en courant, dit le poète.

Promis.

 

 

dans le décor

Une performance jouée en mars 2015 à la médiathèque du Marsan, est devenue, à l’issue d’un « petit » travail à domicile, un album, « est » (espèce sonnant et trébuchant), à écouter sur https://dansledecor.bandcamp.com/releases (*), voire même à acheter, en « très limited édition », pour 10€, on y gagne le décor, la pochette cartonnée (le « carton » ayant un rapport assez proche avec l’expression « dans le décor »).

(*): si on veut parcourir très rapidement le CD, des extraits là : https://soundcloud.com/jules-thevenot/sets/est_ab

pochette-p1

Pourquoi un album, alors que ce travail était à l’origine une performance, c’est à dire une « chose » à écouter, d’une traite, une proposition de promenade, dans un décor, justement, entouré de pièces d’Anne Bournas?

D’autres questions ?

Sans doute parce que la satisfaction du résultat, l’envie de saisir les ondes résultantes après le contact entre la musique et le décor, garder une trace… La faire écouter. Partager, quoi.

Partageons. Partons. Lâchons du lest.

flap flap

et plaf

dans le décor.

ange 3e

Bon, un peu triste, mais ça va passer

Ben voilà, il est parti, en jouant, boum, ses yeux ses doigts ont pris une dernière empreinte du clavier, je ne crois pas au paradis ou à l’enfer, pas d’âme qui s’envole et pas de ciel pour l’accueillir, mais ses notes, son inspiration, son sens du rythme, du « moins » comme « mieux », de la profondeur, resteront dans l’air un moment.
Un moment, c’est ce que la musique nous enseigne, qu’on la joue ou qu’on l’écoute, « le flux de l’instant éternellement présent ». Une suspension, comme pour compenser tous les autres chocs.
Pour sa façon de jouer, sa présence (« Angel of presence », un de ses disques solo), son écoute des autres musiciens et en même temps sa façon de les prendre par la main en leur proposant son monde…
Bref, j’aimais bien…

C’est mai

Oui, mai.

Ce qui pourrait bien être le dernier (mais il ne faut jurer de rien) concert dessiné autour de Charles Trenet s’est passé et bien passé, à Biscarrosse, salle de l’Arcanson, le 13. Quatre-vingt cinq personnes ravies…

Mazette, le 29 avril dernier, puis le samedi 9 mai au plateau de Musicalarue. Essai tout à fait transformé, un plaisir évident et communicatif à jouer ensemble avec Marie-Anne Mazeau, le plus dur commence, maintenant, communiquer ce plaisir, l’existence de ce duo, faire savoir, pour tourner il faut être vu et pour être vu il faut tourner. Réalisation d’une vidéo à partir des bouts d’images collectés gentiment par Thomas lors du concert du 29 avril avec La Scène Déménage. Déjà, un bon début…

Fin du mois, deux concerts avec Alain SOurigues (le O bénéficie souvent de la majuscule du S, je ne corrige pas) (si on faisait la même chose avec son prénom, ça donnerait « ALSO », bon, bref…), dans la Drôme (Allex) le vendredi 29 et dans l’Ardèche (Gras) le samedi 30. À domicileS.  On en profite pour lancer de nouveaux morceaux, ou en « remixer » des anciens… A suivre, en prévision d’une date pendant le festival de Barjac, fin juillet.

Début juin, deux concerts du Jules Box, le retour, près de Montélimar et à Vorey, près du Puy-en-Velay. À domicile toujours. Fantastiques Elisabeth et Laurence qui me font confiance… Travail sur quelques nouveaux titres, qui connaît « l’air de la Rousse » des Frères Jacques ou « l’abbé aux pédales » de Charles Trenet ?

Entre tout ça, trouver le temps de remettre « au propre » le concert-performance du 21 mars dernier, un EST autour du corps, un concept inspiré des pièces d’Anne Bournas mais dont le résultat final a pour vocation de s’écouter sans le support d’images – comme des images qui se voient mieux les yeux fermés…

 

Le printemps, c’est l’EST

Avis de saison, avis de concert, avis de direction (ah oui, et d’éclipse, aussi), oh yeah, dans 2 jours s’instancie une nouvelle forme de ces Espaces Sonnants et Trébuchants (EST, donc), « instancier » c’est un peu comme « ectoplasmiser », de volutes et de mouvements d’air se crée une ou plutôt des formes qui prennent corps (c’est le thème, ça tombe bien) apparaissent jouent un temps entre elles et finissent par se diluer de nouveau dans le grand Tout – vu comme ça, ça a l’air simple…

(une idée de l’atelier)

vue-du-drone

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(c’est vu d’un drone) (ce qui tombe bien, par moments le genre de musique que j’essaie de produire relève de la « drone » musique) (mais oui, ça existe, voir le lien).

 

C’est la Médiathèque du Marsan qui m’a proposé d’illustrer de sons une exposition de peintures d’Anne Bournas, intitulée « Corps à corps », c’est dire. Une suite à la première instanciation (donc) qui avait eu lieu au Musée Dubalen de Mont de Marsan en juin 2014, à l’invitation du collectif d’artistes l’AIAA sis à Roquefort (celui des Landes), autour de pièces de Prunelle Giordano.

Dans ce blog existe une rubrique « EST », on y trouve quelques tentatives, qui n’ont pas grand chose à voir avec ce que je vais tenter (c’est un tEST à chaque fois) samedi 21 mars, là, après-demain, mais qui ont tout à voir également – à entendre, d’ailleurs, un peu, aussi.

Lâcher du lEST, tâcher de faire du bEST qu’on peut, si on accepte le franglais ce mot se décline de plein tout plein de manières.

Je retiendrai quand même que, propice à l’imagination, l’est l’est.

Une vertu cardinale…

 

Après, en voyage (île de Ré (26/3) puis Rennes (27/3) avé Sourigues big band), puis Roquefort (tiens, le même) (11/4), puis du Mazette avec Marie-Anne Mazeau fin avril (le 29), en Haute-Chalosse…

 

Mais le voyage, c’est samedi (15h). En route…