Bon, un peu triste, mais ça va passer

Ben voilà, il est parti, en jouant, boum, ses yeux ses doigts ont pris une dernière empreinte du clavier, je ne crois pas au paradis ou à l’enfer, pas d’âme qui s’envole et pas de ciel pour l’accueillir, mais ses notes, son inspiration, son sens du rythme, du « moins » comme « mieux », de la profondeur, resteront dans l’air un moment.
Un moment, c’est ce que la musique nous enseigne, qu’on la joue ou qu’on l’écoute, « le flux de l’instant éternellement présent ». Une suspension, comme pour compenser tous les autres chocs.
Pour sa façon de jouer, sa présence (« Angel of presence », un de ses disques solo), son écoute des autres musiciens et en même temps sa façon de les prendre par la main en leur proposant son monde…
Bref, j’aimais bien…
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