
un blog, un
Pensées, infos, idées, histoires de concerts, de créations, de germinalisations (germinations, peut-être)…
2023
2023, vous avez dit 2023, déjà ???
Vite, un concert à la médiathèque du Marsan samedi 14 janvier…
… et l’émission réalisée pour présenter le concert du 14 janvier, sur Radio MDM, où j’imagine un nouveau (?) concept d’ « oisiveté musicale »… (musique en direct à la minute 14 (ou à peu près))
2022
Septembre, en passant, le festival Pal’arbre imaginé par la librairie Caractères, une après-midi d’improvisation autour de textes lus par qui voulait, lieu magique à forte vocation créatrice (un LMFVC, y a pas mieux), le soleil qui jouait avec les ombres et un Romain Baxerres aux aguets… Plus tard, l’accompagnement de la lecture par l’écrivain Carles Diaz de son roman poético-philosophique » L’arbre face au monde », éditions Poesis.
1er avril, tiens c’est l’anniversaire du luthier Thomas Fejoz…
Un printemps bien actif… Des accompagnements très différents les uns des autres, avec une constante, l’exploration, de mots si personnels, d’univers si particuliers, histoires d’Arméniens, poèmes de Milène Tournier, recueil de Maxence Amiel, plus tôt en février une « Métaphytion » avec Jacques Andivon, alias Chaman Robert, ses histoires surréalistes et son humour grinçant, à chaque fois imaginer les sons c’est à dire la palette sonore, oui, encore là, elle, paradoxal peut-être de parler de couleurs en musique mais c’est pourtant bien cette direction que je sens, que je vois (…).
Mars 2022, une séance de métaphytions et les caméras d’Alexandre Cabrit…
2021
Décembre, samedi 12, passage à la librairie la Louve (Saint-Sever, Landes), pour une dernière sortie en 2021 des Métaphytions méditasiques, qlqs notes (et images) gardées :
2021, une année qui (ah bon ?) a fini par redémarrer, un point d’orgue au printemps avec la création au centre d’art contemporain pour la très belle expo de Pascal Daudon,
et, et, point d’orgue de la fin de l’année, un album, arrivé en décembre, sortie officielle le 4 à la librairie Caractères (qui a dit « forcément » ?). Sud. Guitare classique Douglas Sharpe, 14 titres, un condensé de « l’univers » que je propose quand je me retrouve avec cette guitare entre les mains.
Des concerts avec Alain Sourigues (Aix en Provence (Venelles, d’accord), Bayonne, Cahors, Lot encore le 6/11…).
Quelques Métaphytions méditasiques hors les murs de la librairie Caractères, à la librairie la Louve en février :
et deux autres concerts sur ce format, en juillet, à la Crypte d’Hagetmau pour les éditions du même nom et à Roquefort dans le cadre de la programmation de l’été.
… et une performance au Merle Moqueur le 26/11 pour une expo de Pascal Daudon, cette fois dénommée « prise de becs ». Musique qui s’envole aussi. Toute musique est volatile.
Une fin d’année en duo le 4 décembre avec Malikal (percus, chant, présence, concentration et « laid backness »)
2020
Ah la belle année, tous ces projets merveilleux, ces collaborations, ces métaphytions, ces créations…
Quand même, un passage en août à Saint Aubin pour une création « express » autour des photos de Vincent Monthiers, pas de traces photographiques de l’événement, diable, j’aimerais me dédoubler et pouvoir me promener et saisir ces instantanés qui s’envolent si vite…
2019
Arrivera-t-on à se souvenir du temps qui passe ?
2018
L’année 2017 est passée à une vitesse………………………………..¡…..…∞≠………¿…………..@…….
Alors bon, 2018, une année à méditations, à métaphytions, à lectures pour la Crypte (20 mai, avec Axel Sourisseau et son « Ravin aux ritournelles »)
et pour la librairie Caractères (entre autres le 3 mai avec Benjamin Alexandre pour son recueil « Marigny »), une année de recueillement aussi, du genre « where do we go from here », le coutelas tourne sur sa pierre, les osselets s’entrechoquent encore dans le gobelet (le gobelet à osselets), les baguettes sont en suspension dans l’air…
Ça me rappelle ce très court poème de Peter Handke :
le train était immobile
il ne manquait que la secousse de l’arrêt.
Septembre 2017 : Documentaire « de Château Picon à Charles Perrens »
Le réalisateur Erwin Chamard (association Scaphandre) m’a proposé d’utiliser des extraits des deux albums « est » et « IS » pour un documentaire, commande de l’hôpital psychiatrique Charles Perrens, près de Bordeaux. Je me retrouve en compagnie (c’est une vue de l’esprit, bien sûr) de… John Surman.
Je pars d’images pour faire des musiques, et à leur tour les musiques s’accordent à d’autres images… Le documentaire n’est pas encore disponible à l’heure où nous mettons sous presse, d’ailleurs, comme il doit être diffusé dans d’autres lieux, il ne le sera peut-être pas de sitôt. Mais franchement, entendre sa musique avec d’autres images, cela lui donne une autre dimension (pas supérieure, n’est-ce pas), une autre vie. Une existence. C’est bien.
Juillet 2017 : Vagabond’arts, manifestation plastico-musicale à Baulou en Ariège


Un moment particulier, Baulou, quand tout le monde s’est installé et a ÉCOUTÉ, mais l’art est tout autour, déambulez, promenez-vous, ce n’est pas moi le spectacle – ben si. Pour une fois un travail sans « machines », juste la guitare et quelques effets, des constructions immédiates et éphémères – ça, comme toujours…
Encore des rencontres, l’envie de rester de s’attarder de se promener, justement – j’aurais dû enregistrer et partir en laissant la musique tourner en boucle…
Juin 2017 : Festival « Moins les murs », Hagetmau


Accompagner un écrivain, enfin, un écrivain qui lit, disons alors un lecteur, c’est accompagner un texte ET une voix. Dans le cas de Christophe Bagonneau et de son livre, « L’étreinte en sa mémoire », les deux étaient « présents », là, denses, et à l’écoute.
J’avais composé quatre pièces, une, courte, d’introduction puis une pour chacune des trois parties qu’il avait prévu de lire, extraits dont nous avions parlé auparavant au téléphone. Confiance totale de sa part, il a découvert ma musique quand je l’ai jouée.
Accompagner une lecture, j’ai découvert ce soir-là que c’était un peu comme accompagner un chanteur / une chanteuse, cela nécessitait de l’écoute, des deux côtés, et surtout j’ai compris de nouveau l’impact de quelques notes sur la lecture. J’avais décidé de ne pas jouer pendant les extraits lus, enfin, si, tout à la fin de chacun, quelques notes, sur la 1ère photo je ne suis pas en en train de m’appuyer sur le manche de la guitare (…) mais de jouer sur le haut des cordes, ces sons très cristallins sur une 12 cordes, et le rythme, associé au passage où la danse se mêle à la musique, a « soulevé » la lecture, a accompagné voire soulevé le rythme des mots…
Instant merveilleux…
Mars 2017 : IS, l’album
IS is released, Jules is relieved… voir à la rubrique albums.
Mars 2017 : premiers sons d’IS
L’album baptisé IS (ce n’est PAS de l’anglais) va bientôt exister, en attendant son ectoplasmisation depuis les limbes où il réside encore, on trouvera dans la rubriques Albums des extraits mis en images flottantes…
Oui, des images… Une musique créée sur des images, puis une musique, puis des images différentes qui peuvent naître de cette musique… que le cycle reprenne. Amen.
15/12/2016 : accompagnement d’une conférence/lecture autour de Jack
LONDON (Villa Mirasol, Mont de Marsan)
(pas de photos, tiens)
Question fondamentale : Jack London, quelle musique ?
Dans les émissions (rediffusées récemment sur France Culture) réalisées autour de Jack London par Yves Simon, ce dernier avait choisi un titre de Woodie Guthrie (« he was my friend », ou qlq chose comme ça), sans doute en référence aux années de « hobo » de London, mais aussi à la capacité à provoquer l’amitié que l’écrivain semblait posséder. Mais, en fait, point de musique dans ses romans, un piano classique dans Martin Eden, une vague référence à un bal populaire. Mais de l’espace. Des voyages. Des ports. Des bas-fonds. La route.
Alors, passé le moment d’une idée autour de la mythique guitare électrique de Neil Young pour le film « Dead man » de Jim Jarmush, et de toute façon l’ampli à lampes ayant besoin d’un sérieux passage en révision, c’est la 12 cordes (Maurice Dupont) qui m’a accompagné. Son accordage en « DADGAD », sa sonorité qui se prête au blues, à la musique celtique, à toutes sortes d’ambiances un peu « world » (si ce mot a encore un sens).
Chaque projet a sa guitare, parfois « ses », ses sons, ses inspirations, ses histoires. Les prochaines aventures (l’Odyssée en avril, les poètes en juin) en passeront par là. Le début de l’histoire. Le choix de la guitare.
Evidemment, quand on en a plusieurs. Le joueur de violoncelle aura forcément moins de latitude. Grandeur et servitude…
24/11/2016 : Festival Présence(s) Photographie, Montélimar

Les photos d’Alain Gualina, l’ambiance du théâtre du Calepin, le public présent (quelque chose comme 70 ou 80 personnes), le son (tellement important), tout était là.

La Folia (nom de baptême personnel), guitare spéciale, sorte d’électrique à cordes nylon, réalisée en 2016 dans les ateliers Maurice Dupont, aussi.
La musique jouée ce soir-là va finir par apparaître sur ce site, il faut du temps, de la ré-écoute, et puis quelques décisions à prendre pour transformer ce qui était pour 4 enceintes en stéréo.
Un beau voyage, cette histoire, des gens incroyables à Montélimar, un accueil rêvé, un festival comme on en aimerait tant dans une ville de même importance comme Mont de Marsan, mais, franchement, disons-le tout net, faut pas rêver.
28/10/2016 : Musée Despiau-Wlérick

Le temps qu’on passe à créer un « instrumentarium » (ça me plaît, ça fait très pro)… En gros, qu’est-ce qu’on a envie de raconter. Et comment le raconter.
Parce que je ne me balade pas comme Andy Moor avec une guitare et un ampli (et avec un Yannis Kyriakides, qui plus est), en fait, au-delà des pédales d’effet qui sont à peu près toujours les mêmes, il y a dans mes idées d’adaptation, de « décor » (finalement) (le décor du décor), des sons, des surgissements, des disparitions, des interruptions, et là, quand on est tout seul dans le dit-décor, on a recours et affaire à un peu d’informatique, MAX/MSP, par exemple, et puis quelques effets particuliers programmés dans l’autre logiciel, ABLETON/LIVE et ses copains de Max for Live, je sais, ça fait technique, mais on s’en fout un peu, finalement, de la technique, bien sûr. Enfin, une fois qu’on est arrivé à l’utiliser. Transparente. Sauf à me regarder toucher à un réglage toutes les 3 secondes, mais ce n’est pas ça, ce n’est pas moi, le spectacle, c’est le DÉCOR.
D’ACCORD ?

18/9/2016 : La Route des Imaginaires
Dernière aventure en date, et pas des moindres, la Route des Imaginaires, déambulation vélocy(clo)pédique et culturelle concoctée par le Café Music’ de Mont de Marsan, s’est déroulée le dimanche 18 septembre 2016, entre Mont de Marsan et Arthez d’Armagnac.
2 performances valent mieux qu’une…

… ou, vu de l’autre côté (et de loin) :

C’était le matin, l’installation avait pris deux bonnes heures, installer un groupe électrogène à 50m de là, faire passer des câbles par les arbres, quelle idée, merci Christian Moulié pour l’aide + que précieuse (et les photos, dont certaines sont tirées d’une vidéo).
L’idée : une « bulle » musicale. Avant, rien, ou presque, au milieu une guitare multipliée par les arbres, le creux naturel de l’ancienne voie ferrée, des sonnettes (4 vélos à la maison, ça aide…) qui jaillissaient de manière aléatoire sur chacune des 4 enceintes qui créaient cette bulle, il fallait qu’on me voie un peu, ne serait-ce que pour que personne n’ait l’impression que la musique était enregistrée à l’avance, non, c’était une drôle de performance, mais tout cela était créé là, ici, pour le passage des 600 cyclistes – en herbe et en arbres, donc.
Le Café Music’ m’avait indiqué que tout le monde était attendu un peu plus loin, pour un spectacle autour des bulles (ça tombait bien), qu’il serait bien que personne ne s’arrête, mais, signe évidemment positif, on s’est posé…

Et, 30 ou 40 mn plus tard, les derniers étaient passés, un calme… naturel s’installait de nouveau autour – il était temps de démonter l’ensemble, pour grignoter un morceau et rejoindre fissa… Tampouy.
Tampouy. Deuxième performance.

Une grange, près du lieu de destination finale, pour de nouveau (après re-groupe électrogène et re-câbles en hauteur, encore merci Christian) une heure de musique, de sons, improvisations, libre cours. Moins de monde, la voie verte devenait plus « résistante » l’après-midi, surtout après le repas… Une ambiance davantage de « recueillement », si l’on peut dire.

Ceci clôt l’aventure…
8/9/2016 : Expo Pascal Daudon au Bocal (Toulouse)
Pascal Daudon : (de dos)

Le Bocal, c’est à Toulouse, un lieu d’exposition éphémère, tenu par des amis, et pour 3 petits jours Pascal Daudon y a tenu une exposition. Une partie qui sera remise un jour, certainement…
Et quelques images, merci Pauline Hervault :



ah oui, tiens, quelques étoiles capturées (« capturées »…) pour l’occasion – une autre exposition :

28/6/2016 : « Moins les murs », Hagetmau (Landes)
La Crypte, maison d’édition de poésie, sise à Hagetmau, donnait fin juin son 1er « festival », en tout cas premier d’une envergure nouvelle, voulant donner un écho à des poètes – et assimilés.